Vous pouvez être confronté au bizutage comme bizuteur, bizuté ou témoin. Dans tous les cas il faut dire non, résister et dénoncer le bizutage.
Nous sommes tous vulnérables à la manipulation. Il est très facile de se faire embarquer là où l'on n'aurait pas voulu aller.
N'acceptez jamais de suivre une consigne, sans savoir très précisément ce que l'on va vous proposer. Pour les week-ends d'intégration : Exigez que vous soient communiqués le programme et le lieu des « réjouissances ». Vous devez toujours être joignable et vous devez toujours pouvoir communiquer avec l'extérieur.
vous déplait, vous gêne, même si vous avez l'impression d'être le seul dans votre cas, même si cela vous semble mineur. N'ayez pas peur de paraître lâche. Ce sont ceux qui obéissent aveuglément à des ordres illégitimes qui le sont.
Votre avenir scolaire ou professionnel ne dépend pas de votre obéissance aux anciens.
Contactez le chef d'établissement, les associations de parents d'élèves. Osez porter plainte.
Si vous pensez que vous allez être confronté à un bizutage, personne ne peut vous obliger à vous taire pour empêcher qu'il n'ait lieu. Au contraire il faut en parler autour de vous et le CNCB peut intervenir.
C'est se conduire en citoyen responsable. Ne pas dénoncer un délit, dont on est témoin, c'est, aux yeux de la loi, en être complice.
Même quand les pressions sont trop fortes ou trop habilement menées.
Au moindre doute, notez au jour le jour ce qui se passe. Mettez ce document en lieu sûr. Quand vous le relirez, avec du recul, vous constaterez peut-être que vous avez été manipulé et comment votre inconscient a occulté les faits les plus marquants. Si vous décidez de parler, voire de porter plainte, vous aurez ainsi une arme précieuse.
Et si vous n'avez pas su ou pu dire non, n'ayez pas honte de dénoncer les faits dont vous avez été victime.
La plupart du temps, ce sont les parents qui contactent le Comité National Contre le Bizutage parce que leur jeune va mal. Ils ont peur pour lui et veulent le protéger. Ils sont scandalisés par l'impunité des bizuteurs et le peu d'empressement de certains chefs d'établissement à agir et à protéger les victimes.
On ne pourra éradiquer le bizutage que si parents et jeunes qui y sont confrontés acceptent d'en parler :
Sans témoignages et sans témoins, ni la justice, ni les ministères concernés, ni les chefs d'établissements ne peuvent sanctionner les auteurs des faits et leurs complices.
Sans témoignages il n'y a pas d'émissions de radio ou de télévision, pas d'articles dans la presse possibles pour sensibiliser et alerter l'opinion publique.
N'hésitez pas à contacter le CNCB.
Source image : soffot.com "Bizutage à Boca Juniors"