Oui à l’accueil

Le faux cours, le déguisement ridicule, la privation de sommeil, l’obligation de manger en un temps record, les chants plus ou moins obscènes, l’obligation de montrer ses fesses ou ses seins, la simulation d’un acte sexuel, les quêtes dans la rue dans des tenues ridicules, la vente de papier toilette ou autres, les travaux dits d’intérêt général : nettoyage de sites, rénovations, défrichages… exécutés sous l’œil attentif des anciens, qui se placent dans une position de « chefs », l’alcoolisation massive volontaire ou non des soirées et les drames qui s’en suivent : comas éthyliques, viols, accidents de voitures, chute mortelle ou engendrant un handicap, noyade, décès… Tondre les nouveaux, les frapper les obliger à se promener nu, à porter le sac des anciens toute année…

Est-ce cela accueillir les nouveaux et les nouvelles ?

Accueillir c’est faire ensemble. Bizuter c’est faire faire

Bien accueillir les nouveaux c’est :

  • se rendre disponible pour les recevoir à leur arrivée.
  • accepter chacun tel qu’il est sans chercher à le « formater » avant de l’admettre au sein du groupe.
  • faire en sorte qu’il se sente tout de suite bien dans ce nouveau groupe.

L’accueil doit concerner tous les nouveaux sinon ce n’est plus un véritable accueil.

  1. Les activités proposées doivent concerner tout le monde et pas seulement les nouveaux.
  2. Toutes et tous doivent avoir envie d’y participer.
  3. Le prix ne doit pas être dissuasif : la rentrée coûte cher aux parents, il n’est pas acceptable d’y ajouter le prix de « l’accueil ».

Faire tous ensemble, nouveaux et anciens, c’est la meilleure façon de faire connaissance. Cela évite aux nouveaux, aux nouvelles, souvent intimidé/es et en position de faiblesse, de se sentir observé/es voire jugé/es ou moqué/es par les anciens.

Le document de rentrée envoyé par les anciens, BDE et associations, est souvent le premier élément de l’accueil, il doit donner envie au jeune de s’intégrer dans l’établissement.

Faire ensemble et pas les uns contre les autres est la première étape pour échapper à la logique du bizutage.